N’importe qui peut s’approcher de Dieu mais pas n’importe comment. Nous devons l’approcher avec respect, révérence et crainte. La crainte de Dieu c’est quoi au juste ? Est-ce avoir peur de Dieu ? Peut-on véritablement aimer Dieu sans le craindre ? 

CRAINTE DE DIEU OU PEUR DE DIEU ?

Dans sa détresse, le peuple d’Israël cria à Dieu. L’Eternel leur envoya Moïse et Aaron pour les délivrer, mais très vite, les enfants d’Israël murmurèrent contre Dieu et se plaignirent de Moïse, mettant ainsi une distance entre le Seigneur et eux. Dans le désert, pris de panique devant la montagne tremblante et embrasée, ils s’éloignèrent encore plus en demandant à Moïse de jouer l’intermédiaire et l’interprète entre Dieu et eux (Exode 20 :19).

La peur de Dieu est le premier sentiment qui suit le péché. En effet, on la retrouve dès la Genèse, après la chute d’Adam et Eve. Adam dit : « j’ai eu peur et je me suis caché parce que je suis nu » (Genèse 3 :9). Cette peur, c’est la manifestation de la culpabilité du péché.

On pourrait croire que lorsque le peuple faisait les sacrifices requis, il manifestait sa crainte vis-à-vis de Dieu. Pourtant il n’en est rien, il se pliait à ces prescriptions non par crainte de Dieu mais par peur et sans doute aussi par habitude religieuse (Esaïe 1 :10-17).

La crainte de Dieu c’est le respect, la piété, la révérence qu’on a pour Lui parce qu’on Le connaît ou qu’on cherche à Le connaître. On la manifeste par l’obéissance à Sa Parole.

Mais la peur de Dieu ce n’est pas la même chose. On a peur de ce qu’on ne connaît pas, de ce qu’on connaît peu ou de ce qu’on ne connaît plus. Adam et Eve ont eu peur car ils avaient perdu cette gloire qui les couvrait et qui leur donnait cette pleine révélation de qui est Dieu. Avant la chute, Adam parlait avec Dieu chaque jour, comment expliquer qu’il en soit venu à avoir peur de cette voix qu’il entendait et connaissait si bien ? Cette voix qui était même la première qu’il ait entendu ! Le méchant serviteur, dans Matthieu 25 :14-30, ne connaissait pas non plus son maître. Il vivait pourtant dans la même maison que son seigneur mais il ne le connaissait pas intimement puisqu’il a eu peur et a caché le talent qu’il devait fructifier. Là non plus, nous n’avons pas à faire à de la révérence vis-à-vis de son maître mais à une totale ignorance de qui il était vraiment. La réaction normale lorsqu’on a peur, c’est la fuite ! On fuit pour aller se cacher quelque part. Adam et Eve ont eu peur et se sont cachés loin de la face de l’Eternel à cause de la sainteté de Dieu (Genèse 3 :8). Le serviteur a eu peur et a caché le talent à cause de la justice de son maître (Matthieu 24 :24-25). Le peuple d’Israël a eu peur et a demandé à Moïse de parler avec Dieu à sa place. Il ne supportait même pas de voir le visage de son serviteur rayonnant de la gloire de Dieu (Exode 20.19, 34 :29-35).

Ainsi, lorsque l’homme pèche, il s’éloigne de Dieu et va essayer de paraître juste devant les autres pour cacher ce qu’il est en réalité. Il fera tout ce qu’il faut pour paraître saint et droit : aller à l’assemblée, donner son offrande, chanter, prier… Mais dans l’intimité de tous les jours, il ne se passe rien. On met notre masque de spiritualité  devant les autres mais Dieu sait, Dieu voit.

« L’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au cœur » 1 Samuel 16 :7.

Je nous en prie, arrêtons les apparences, arrêtons de paraître justes mais soyons justes ! Dieu attend de nous de la véracité, de l’authenticité ! Soyons vrais avec le Seigneur. Arrêtons de nous mentir à nous-mêmes, de nous imaginer un monde dans lequel tout va bien, où on est conduit par l’Esprit alors qu’en réalité nous marchons sous l’emprise de la chair ! Il en va de notre responsabilité de nous examiner à la lumière de la Parole pour savoir ce que Dieu pense de nous. En effet, nous ne devons pas nous trouver justes à nos propres yeux, mais c’est aux yeux de Dieu que nous devons être trouvés justes  car c’est lui le juste juge.

Nos yeux font partie de la chair, ils risquent de nous renvoyer une image flatteuse de nous, même si nous pratiquons le péché, car nos yeux ne nous compareront jamais à Dieu mais aux autres ! Extérieurement, nous trouverons toujours quelqu’un qui, à priori, est pire que nous. Mais Dieu ne juge pas comme cela. C’est dans l’intimité qu’Il nous sonde et nous évalue. Encore une fois, il regarde au cœur et non aux apparences. La Bible dit :« Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrant jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur. Nulle créature n’est cachée devant lui, mais tout est nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte » (Hébreux 4 :12-13). Les yeux de Jésus sont comme une flamme de feu pour sonder les cœurs. Or la Parole est bien vivante puisque la Parole de Dieu c’est Jésus le ressuscité qui vit et règne éternellement ! Amen ! (Jean 1 :1-3 ; Apocalypse 1 :17-18, 19 :11-16).

Paul, dans 2 Corinthiens 3 :16, nous dit que lorsque le cœur est converti au Seigneur, le voile est ôté (en référence au voile qui était sur le visage de Moïse et qui cachait la gloire qui s’y reflétait). Aucun homme aussi onctionné ou proche de Dieu (notamment Moïse -Exode 33 :18-20) n’a pu voir la face de Dieu sous l’ancienne alliance. Alors que nous qui sommes l’Eglise, l’Epouse de Christ, nous pouvons contempler sa face, car la gloire de Dieu c’est aussi sa face. Au verset 18 du même chapitre de Corinthiens, Paul dit : « Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit ». Le visage découvert c’est le cœur dont on a ôté le voile cité au verset 16. L’image c’est Christ, image du Dieu invisible (Colossiens 2 :15). Donc quand nous fixons nos regards sur Christ au travers de la Parole, nous sommes transformés par la même image, c’est-à-dire Christ. Si nous sommes transformés à l’image de Christ, nous ne pouvons pas tolérer le péché, et encore moins le pratiquer ! Jésus dit qu’Il est la Vérité (Jean 14 :6), Il est le Véritable (1 Jean 5 :20 ; Apocalypse 3 :7, 19 :11). Si nous sommes transformés à l’image du Véritable, de la Vérité, nous aussi nous devons marcher dans la vérité et être véritables avec Dieu premièrement.

LA CRAINTE DE DIEU NOUS EMPÊCHE DE PÉCHER

Ce que Dieu attend de nous lorsqu’on pèche, même par inadvertance, c’est qu’on revienne à Lui avec un cœur sincère et bien disposé. Alors il nous pardonnera. Le plan de Dieu pour le peuple d’Israël était de faire de lui un peuple de sacrificateurs (Exode 19 :6). Le sacrificateur est un homme qui se tient dans la présence de Dieu.  Rappelons-nous que les sacrificateurs allaient et venaient dans le lieu saint et qu’une fois par an, le souverain sacrificateur avait accès au lieu très saint (Hébreux 9 :6-7). Mais pour être dans la présence de Dieu, il faut quand même avoir un certain degré d’intimité avec Lui.

Il y a deux façons d’être en présence de quelqu’un. Premièrement, je suis dans la même pièce qu’une personne. Même si la pièce fait 100m de long et que nous sommes éloignées de plus de 10m, nous sommes en présence l’une de l’autre. Secondement, dans cette même pièce, je suis juste à côté de cette personne. Là aussi je suis en sa présence mais le degré de proximité est tout autre. En Christ, nous sommes appelés à vivre ce niveau d’intimité. Dieu est prêt à se laisser trouver si on le cherche de tout notre cœur (Proverbes 8 :17). Mais bien souvent,  nous nous tenons loin de lui alors que nous avons la possibilité de l’approcher. Souvent nous pensons qu’Il nous a abandonnés parce qu’il semble lointain mais Dieu ne bouge pas, Il reste sur Son trône, c’est à nous de nous approcher de Lui ou pas !

Psaumes 34 :8 dit : « L’ange de l’Eternel campe près de ceux qui le craignent, […] ».

Or si nous péchons, nous ne craignons pas Dieu et nous ne pouvons pas nous tenir en sa présence car le péché nous éloigne de Dieu. Moïse dira au peuple dans Exode 20 :20 : « c’est pour que vous ayez sa crainte devant les yeux, afin que vous ne péchiez point ». Donc la crainte de l’Eternel- pas la peur -nous empêche de pécher !

Avant son passage dans le désert, Dieu s’est présenté au peuple comme Celui qui fait par les divers prodiges qu’il a opérés. Il avait cependant prévu de se révéler au peuple tel qu’Il est dans le désert. Il voulait dévoiler Sa personne et Son caractère d’où les merveilleuses et impressionnantes manifestations sur le mont Sinaï. « Tout le peuple entendait les tonnerres et le son de la trompette ; il voyait les flammes de la montagne fumante »Exode 20 :18.

Dieu a donc fait entendre Sa voix car dans Apocalypse 4 :1, on apprend que le son de la trompette, c’est le son de la voix de Christ qui est Dieu. Le tonnerre c’est aussi la voix de Dieu qui annonce son jugement et proclame sa justice (1 Samuel 12). Les flammes, c’est Dieu « car notre Dieu est un feu dévorant » (Hébreux 12 :29). Le feu est une manifestation de Sa sainteté, le feu purifie, le feu sanctifie.

Si Dieu s’est présenté ainsi  c’est pour que le peuple ait la crainte de Dieu comme leur expliquera Moïse (Exode 20 :19).  Il en va de même pour nous lorsque nous traversons des déserts. C’est dans ces moments-là que Dieu se révèle de plus en plus. A chaque désert de formation, on découvre un nouvel aspect de Sa personne.

Mais malheureusement, tout comme le peuple hébreu, nous nous tenons éloignés de Dieu. La Parole nous dit que  « la crainte de l’Eternel c’est le début de la connaissance » (Proverbes 1 :7) et que « la crainte de l’Eternel c’est la haine du mal » (Proverbes 8 :13). Donc, si tu vis délibérément dans le péché, tu n’as pas la crainte de Dieu et par extension tu n’as pas la connaissance de Dieu. Par conséquent, tu ne peux pas être appelé chrétien car tu ne connais pas Dieu.

Le chrétien c’est un petit Christ, donc il fait tout ce que Christ faisait ! Et que faisait Christ ? Jésus a dit dans Jean 4 :34 que sa nourriture était de faire la volonté de celui qui l’a envoyé et d’accomplir son œuvre. Jésus homme était totalement soumis à Dieu le Père ! Il ne se référait pas au siècle présent mais au Père. Il n’avait pas de volonté propre si ce n’ait de faire la volonté du Père. La crainte de Dieu conduit à la soumission volontaire à Dieu, à Ses projets, à Ses desseins pour notre vie. Or il  n’y a pas de véritable soumission sans amour !

CRAINDRE DIEU C’EST AIMER DIEU

Si on relit le verset 7 de Proverbes 1, on se rappelle que la crainte de l’Eternel est le début de la connaissance. Mais la connaissance de qui, de quoi ?

Jésus a dit en Jean 17 :3 : « la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ ». Donc le bienfait de Dieu, la vie éternelle, c’est la connaissance de Dieu. Jésus nous a aussi fait connaître le nom de Dieu et Son amour afin que cet amour soit en nous tout comme en Lui (Jean 17 :26). L’amour de Dieu se développe avec la connaissance de Son nom et de Sa personne. Si nous ne connaissons pas Dieu, nous ne pouvons pas l’aimer !

La crainte de Dieu c’est aussi la sagesse (Job 28 :28). Dans le chapitre 2 de Proverbes, aux versets 3-5, on nous explique que si l’on recherche la sagesse, on comprendra la crainte de l’Eternel et on obtiendra la connaissance de Dieu (verset 5). Allons dans Daniel 12 :4 : « Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs le liront et la connaissance augmentera ».  Le livre en question c’est l’Apocalypse (Apocalypse 5 :1-5). Allons donc dans Apocalypse 1 : 1 qui commence ainsi : « Révélation de Jésus-Christ […] ».  Rappelons-nous que le mot « apocalypse » veut dire action d’enlever le voile ou de révéler.  Qu’est-ce que cela veut dire? Il me semble que cela signifie que la connaissance de Dieu c’est la révélation de Jésus.

Donc la crainte de Dieu nous révèle Jésus qui est la Sagesse dont parle le livre de Proverbes (Colossiens 2 :2-3). Dans Romains 1, Paul nous dit qu’il a été appelé pour prêcher l’Evangile qui concerne Christ (versets 2-4) ; et dans 1 Corinthiens 2, Paul dit qu’il prêche « la Sagesse de Dieu, mystérieuse et caché que Dieu, avant les siècles, avait destinée pour notre gloire ». Nous savons que le mystère dont il est question c’est le mystère de la piété, à savoir Christ (1 Timothée 3 :16). Par conséquent, Jésus est la Sagesse dont parle la Parole. Quand on connait Jésus, on ne peut que l’aimer. Plus haut, je disais que l’on a peur de ce qu’on ne connait pas. Or la peur de Dieu ne nous emmène pas dans Sa présence ! La peur de Dieu nous tient éloigné de Lui.

Nous qui sommes sous la grâce, nous adorons Dieu dans Sa présence, du moins en théorie. Dans Hébreux 4 :16 il est dit : « approchons nous avec assurance du trône de la grâce ». Par le sacrifice de Jésus nous avons un libre accès dans le sanctuaire (Hébreux 10 :19). Dans le temple, il y avait deux parties séparées par un voile : le lieu saint (pour les sacrificateurs) et le lieu très saint (pour le souverain sacrificateur une fois par an). Or lorsque Jésus est mort, le voile du temple s’est déchiré car le voile en question était une préfiguration de son corps (Hébreux 10 : 20). Maintenant le lieu saint et le lieu très saint ne sont qu’une seule et même pièce. Par conséquent, comme nous sommes en Christ et que Christ est le souverain sacrificateur (Hébreux 4 :15), nous pouvons nous présenter devant le Père à Ses pieds, devant son trône. C’est là ce que le Seigneur à toujours voulu. Le livre de la  Genèse nous le prouve bien car lorsque Dieu a créé Adam, Il n’a pas créé de temple et Il n’a pas établi de souverain sacrificateur. Au contraire, Il a instauré une relation directe,  un cœur à cœur, une communion, une relation avec Adam. Toutefois cette communion  n’est pas possible sans la crainte de Dieu ! En effet, il est écrit en Hébreux 12 :14 que sans la sanctification personne ne peut voir Dieu. Mais comment peut-on marcher dans la sanctification si nous ne connaissons pas Celui pour qui nous nous sanctifions ? La connaissance fait naître en nous la foi. Hébreux 11 :6 nous dit que sans la foi il est impossible de Lui être agréable. Comment pouvons-nous essayer de Lui être agréable si nous ne Le connaissons pas ?

LA CRAINTE DE DIEU NOUS RÉVÈLE JÉSUS-CHRIST

La crainte de l’Eternel nous ouvre aussi les portes de l’intimité de notre Seigneur. En effet, « l’amitié de l’Eternel est pour ceux qui le craignent… »(Psaumes 25 :14). Donc, en craignant Dieu, on devient son ami.  Jésus a-t-il confirmé ces paroles ?

 -Oui !

Jean 15 :14 : « vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande ».

Jean 14 :21 : « Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui ».

Le verbe « faire connaître » signifie aussi « se manifester à » (traduction Martin) mais il veut aussi dire : révéler, montrer, apparaître. Jésus se révèle donc à ceux qui gardent ses commandements, à ceux qui l’aiment et donc à ceux qui Le craignent.

C’est dans l’intimité que Dieu se révèle. « Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra ». Le lieu secret c’est là où Dieu nous attend tous. Arrêtons, je nous en prie, de laisser le monopole de la révélation à une catégorie de personnes! Dieu ne fait acception de personne, Il ne se révèle pas seulement au gens titrés (pasteurs, apôtre, prophètes…). Dieu se révèle aussi  aux « simples frères ». Encore faut-il qu’ils aillent dans le lieu secret.Comprenons que nous ne pouvons pas nous plaindre en disant : « Dieu ne me parle pas, Il ne me dit jamais rien, pourquoi c’est toujours les autres qui ont des révélations et pas moi !». Si on tient un tel langage, on sous-entend que Dieu fait du favoritisme, ce qui est faux. Il ne fait pas de favoritisme, il répond à ceux qui le cherchent. Le problème est là ! Il faut chercher l’Eternel. Esaïe a dit: « Mais tu es un Dieu qui te caches, Dieu d’Israël, sauveur ! » (Esaïe 45 :15). Dieu a un langage que seul ses intimes, ceux qui sont amoureux de Lui comprennent, bien que des fois ce ne soit pas forcement évident. Chercher l’Eternel c’est passer du temps dans Sa présence, lire la Parole, la méditer, non dans le but d’obtenir quelque chose, mais pour le connaître Lui. Beaucoup de gens ne connaissent pas Dieu. Quand ils Le consultent c’est par intérêt car dans leurs pensées Dieu est seulement Celui qui donne et qui fait. L’Eternel désire se révéler tel qu’Il est mais peut d’entre nous Le laissent faire. On préfère envoyer  les pasteurs, apôtres et autres sur la montagne pour avoir la révélation et nous la transmettre pendant qu’on se tient dans l’éloignement.

Il faut que nous comprenions quelque chose : quand Jésus reviendra chercher son Epouse, Il ne prendre pas avec lui les amis de l’Epouse. Je m’explique : les amis sont les gens à qui on raconte des choses, ils font partie des invités aux noces, mais ils n’ont pas d’intimité avec l’Epoux. Dans notre cas, les noces auront lieu là-haut et les convives seront les anges. Ce n’est donc pas parce que tu vas à « l’église-bâtiment » tous les dimanches et même en semaine, que tu fais partie de l’Eglise, l’Epouse de Christ. Dans un mariage, et  même lors des fiançailles, le fiancé et la fiancée n’ont pas besoin d’intermédiaires pour apprendre à se connaître. Ils s’appellent, discutent, passent du temps l’un avec l’autre. Apres le mariage c’est la même chose, l’intimité du couple permet qu’ils se comprennent même à demi-mot parce qu’ils se connaissent. Si on leur rapporte une chose que l’autre aurait dite, ils savent très bien si c’est vrai ou faux parce qu’ils se connaissent. Les amis ne sont que des spectateurs, ils ne participent pas à l’intimité du couple. Le sacrifice de Jésus à la croix n’avait pas pour objectif de nous faire devenir des amis de l’Epouse et de l’Epoux mais de faire de nous l’Epouse ! Je vous l’ai dit, les amis vont rester au jour de l’enlèvement, seule l’Epouse ira à la rencontre de Jésus.

Si tu fais partie des amis de l’Epouse, il n’est pas trop tard pour devenir toi-même l’Epouse de Christ. Dans la parabole des dix vierges, cinq d’entre elles n’ont pas pu assister aux noces. Pourtant elles avaient des lampes symbole de la Parole (Psaumes 119 :105) mais elle n’avait pas l’huile symbole de l’Esprit de Dieu. Elles sont restées parce la Parole dit que si nous n’avons pas le Saint-Esprit, nous n’appartenons pas à Jésus-Christ (Romains 8 :9) et si nous ne Lui appartenons pas, nous ne pourrons pas être enlevés. L’huile ne s’achète pas, c’est une grâce qui est accordée à toute personne qui a véritablement donné sa vie à Jésus-Christ.

« Connaissons, cherchons à connaître l’Eternel ; Sa venue est aussi certaine que celle de l’aurore. […] », nous dit Osée 6 :3. Sa venue est certaine, l’enlèvement de l’Eglise est certain et proche, très proche.Repentons-nous d’être restés volontairement dans l’éloignement, et « approchons nous donc avec assurance du trône de la grâce »(Hébreux 4 :16). C’est là que Dieu nous attend.

Si la crainte de Dieu a disparu de beaucoup d’assemblée et de beaucoup de cœurs c’est parce que la connaissance de Dieu n’est plus. Jésus ne vient pas chercher les partisans, les amis, les sympathisants… Il vient chercher ses intimes, ceux qui l’adorent en esprit et en vérité, ceux qui le cherchent jour et nuit dans le lieu secret, ceux qu’Il connaît et qui Le connaissent, ceux qui le craignent, lui obéissent et préparent son chemin en annonçant son retour imminent, la nécessité de la repentance et les noces de l’Agneau.

 Tenons-nous prêts car Sa venue est aussi certaine que l’aurore mais nul ne sait ni le jour ni l’heure. Veillons à ce que nos lampes restent allumées et que l’huile ne manque pas. Amen !

Soyez bénis.