AVEC FOI ET DANS LA PAIX
Nous sommes tous confrontés aux soucis de la vie. Il y a les soucis et les problèmes et parmi les problèmes, il y a problèmes et problèmes. Certains préoccupent, d’autres inquiètent, d’autres encore désespèrent tellement ils semblent insolubles. Semblables à des sacs de nœuds de plus en plus serrés, à un chemin de croix sans fin, on a beau réfléchir, chercher des solutions, humainement parlant, il n’y a rien à faire. Que faire alors ? Fuir au loin et noyer son chagrin dans la drogue et l’alcool ? Se suicider comme les païens ? Non car cela reviendrait à s’enfermer pour l’éternité dans l’échec et une souffrance sans limites. « Pour tous ceux qui vivent il y a de l’espérance ; et même un chien vivant vaut mieux qu’un lion mort » nous dit la Parole de Dieu (Ecclésiaste 9 :4). Si comme pour Job, on vous a tout enlevé et que vous êtes enfermés dans une solitude qui n’a d’égal que votre souffrance, il vous reste au moins un réconfort : la foi, et un ami fidèle : Jésus, celui qui n’abandonne et ne délaisse jamais.
Il y a des situations tellement douloureuses qu’on a l’impression que chaque millimètre carré de notre être est plongé dans le feu. On a beau expliquer aux autres, on sait au fond de soi que personne ne pourra ni nous comprendre ni nous aider. Pourquoi Dieu permet-il ces souffrances et combien de temps vont-elles durer ? Lui seul le sait. Que faire alors ? Dans un premier temps, assurez-vous que vous vivez bien dans la sainteté et que vous ne subissez pas les conséquences d’un ou plusieurs péchés. En effet, lorsqu’on ouvre des portes à l’ennemi après avoir été libéré de son emprise, la situation devient sept fois pire qu’auparavant (Matthieu 12 :45). Si tout va bien de ce côté-là, il ne vous reste plus qu’à attendre patiemment que Dieu intervienne. Certes, c’est facile à écrire et à dire, néanmoins c’est le meilleur conseil qu’on puisse vous donner. De toute façon, vous l’avez vous-mêmes constaté, il n’y a rien à faire d’autre. Les seules options qu’il vous reste c’est de murmurer, de vous plaindre, de vous inquiéter et de vous agiter d’avantage. « Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? » Luc 12 :25. Par contre, par votre agitation et vos inquiétudes vous pouvez empirer votre situation en péchant et donc vous compliquer sérieusement votre vie déjà difficile à supporter.
Bien-aimés, tout ce qu’il vous reste c’est l’espoir basé sur votre foi en Dieu. C’est le moment de rappeler à votre souvenir ce que Jésus a déjà fait auparavant pour vous. Et si vous n’avez encore rien vécu de spécial avec lui, dites-vous que ce moment est arrivée. Réfugiez-vous dans sa présence, cherchez-le avec assiduité dans la prière pour obtenir l’apaisement de votre cœur troublé. Vous verrez qu’il y a une énorme différence entre souffrir avec les inquiétudes et souffrir en ayant la paix du coeur [voir ICI article Un cœur en paix].
«Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus Christ » Philippiens 4 :6-7.
« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre coeur ne se trouble point, et ne s’alarme point » Jean 14 :27.
La Bible dit que la foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend vient de la Parole de Christ (Romains 10 :17). La foi ne vient pas de vos raisonnements et émotions induits par la situation que vous traversez ni des conseils charnels que vous pouvez recevoir de votre entourage. Si vous vous fiez à ces choses, vous finirez par abandonner la foi et perdre le salut. La foi vient de la Parole de Dieu. Ainsi, pour garder cette espérance qui vous donnera la force de traverser l’épreuve, ouvrez la Bible et méditez. Faites-le avec persévérance même si dans un premier temps il vous est difficile de vous concentrer à cause du trouble intérieur qui vous secoue. Dans le désert, Satan proposait à Jésus de transformer des pierres en pain afin qu’il s’en nourrisse, le Maître a répondu :«L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4 :4).
Jésus est le pain de vie, il est aussi la Parole de Dieu (Jean 6 :51 ; Apocalypse 19 :13). Ainsi, manger le pain qu’est Jésus revient à prendre un remède contre la mort (l’esprit de dépression).
Encore une fois, cherchez la présence de Jésus et il viendra vous réconforter par sa Parole.
« Jésus, revêtu de la puissance de l’Esprit, retourna en Galilée, et sa renommée se répandit dans tout le pays d’alentour. Il enseignait dans les synagogues, et il était glorifié par tous. Il se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture, et on lui remit le livre du prophète Ésaïe. L’ayant déroulé, il trouva l’endroit où il était écrit : L’Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, Pour publier une année de grâce du Seigneur. Ensuite, il roula le livre, le remit au serviteur, et s’assit. Tous ceux qui se trouvaient dans la synagogue avaient les regards fixés sur lui. Alors il commença à leur dire : Aujourd’hui cette parole de l’Écriture, que vous venez d’entendre, est accomplie » Luc 4 :14-21.
Vous allez dire : Mais moi je prie. Je demande à Dieu de me parler et il ne me dit jamais rien alors que j’en ai tellement besoin. Il arrive en effet que Dieu se mure dans le silence, mais même ses silences veulent dire quelque chose. Cependant, la plupart du temps c’est nous qui ne saisissons pas son langage.
« Dieu parle cependant, tantôt d’une manière, Tantôt d’une autre, et l’on n’y prend point garde »Job 33 :14.
Prenons l’exemple d’Elie qui fuyait devant les menaces de Jézabel.
« Achab rapporta à Jézabel tout ce qu’avait fait Élie, et comment il avait tué par l’épée tous les prophètes. Jézabel envoya un messager à Élie, pour lui dire : Que les dieux me traitent dans toute leur rigueur, si demain, à cette heure, je ne fais de ta vie ce que tu as fait de la vie de chacun d’eux ! Élie, voyant cela, se leva et s’en alla, pour sauver sa vie. Il arriva à Beer Schéba, qui appartient à Juda, et il y laissa son serviteur. Pour lui, il alla dans le désert où, après une journée de marche, il s’assit sous un genêt, et demanda la mort, en disant : C’est assez ! Maintenant, Éternel, prends mon âme, car je ne suis pas meilleur que mes pères. Il se coucha et s’endormit sous un genêt. Et voici, un ange le toucha, et lui dit : Lève-toi, mange. Il regarda, et il y avait à son chevet un gâteau cuit sur des pierres chauffées et une cruche d’eau. Il mangea et but, puis se recoucha. L’ange de l’Éternel vint une seconde fois, le toucha, et dit : Lève-toi, mange, car le chemin est trop long pour toi. Il se leva, mangea et but ; et avec la force que lui donna cette nourriture, il marcha quarante jours et quarante nuits jusqu’à la montagne de Dieu, à Horeb. Et là, il entra dans la caverne, et il y passa la nuit. Et voici, la parole de l’Éternel lui fut adressée, en ces mots : Que fais-tu ici, Élie ? Il répondit : J’ai déployé mon zèle pour l’Éternel, le Dieu des armées ; car les enfants d’Israël ont abandonné ton alliance, ils ont renversé tes autels, et ils ont tué par l’épée tes prophètes ; je suis resté, moi seul, et ils cherchent à m’ôter la vie. L’Éternel dit : Sors, et tiens-toi dans la montagne devant l’Éternel ! Et voici, l’Éternel passa. Et devant l’Éternel, il y eut un vent fort et violent qui déchirait les montagnes et brisait les rochers : l’Éternel n’était pas dans le vent. Et après le vent, ce fut un tremblement de terre : l’Éternel n’était pas dans le tremblement de terre. Et après le tremblement de terre, un feu : l’Éternel n’était pas dans le feu. Et après le feu, un murmure doux et léger. Quand Élie l’entendit, il s’enveloppa le visage de son manteau, il sortit et se tint à l’entrée de la caverne. Et voici, une voix lui fit entendre ces paroles : Que fais-tu ici, Élie ? » 1 Rois 19 :1-13.
Nous savons qu’Elie avait remporté une grande victoire contre les 450 prophètes de Baal qui mangeaient à la table de Jézabel et d’une certaine manière, il l’avait aussi vaincue. Jézabel avait été dépouillée de la puissance qu’elle puisait dans l’occultisme (prophètes de Baal), la seule arme qu’il lui restait c’était sa langue. De même, Satan a été vaincu, tout ce qu’il peut faire c’est parler. A nous de le faire taire. Or Elie, au lieu de se fortifier dans la foi en se rappelant ce que Dieu avait fait pour lui et au travers de lui, sombra dans le découragement et la peur parce qu’il prêta attention aux menaces de Jézabel. Vous remarquerez qu’il est allé tout seul dans le désert sans que Dieu l’y envoie. Par son manque de foi, il s’est donc crée lui-même des problèmes supplémentaires. Le fait qu’il ait demandé la mort prouve qu’il avait donné accès à l’esprit de dépression. Mais dans sa bonté, Dieu l’a quand-même visité dans son désert en lui apportant de la nourriture (image de sa Parole). Cette nourriture donna la force à Elie de marcher pendant 40 jours et 40 nuits jusqu’à la montagne de Dieu à Horeb (autre nom donné au mont Sinaï). La Parole nous donne bel et bien la force de traverser nos déserts et nous conduit dans la présence de Dieu.
Arrivé à la montagne de Dieu, il va se passer quelque chose de spécial. Il y a eu un vent violent, un tremblement de terre et un feu. La Bible nous dit que Dieu n’était pas dans ces choses mais dans un murmure doux et léger. Oh la douceur de Jésus est incomparable ! Dans l’épreuve, il vient nous parler en murmurant et cela malgré les fautes commises en étant sous pression. Il ne vient pas nous hurler dans les oreilles pour nous terroriser mais il vient avec douceur et délicatesse pour nous fortifier et nous donner les instructions qui nous permettront de sortir de notre situation. Elie a finalement compris la leçon et nous savons que Dieu a fini par le délivrer des tourments de ce monde en l’enlevant. Prenons donc exemple sur lui.
Le problème c’est que bien souvent, nous ne sommes pas dans des dispositions nous permettant d’entendre la voix du Seigneur. Nous nous attendons à ce qu’il vienne de manière imposante au travers du vent, du tremblement de terre et du feu. Nous courrons après les prophéties et cherchons les signes et les prodiges avec le risque de tomber dans le piège de l’ennemi. Pourtant, dans ces situations la seule chose dont nous avons besoin c’est la paisible et douce présence de Dieu.
Comment faire pour entendre ce murmure doux et léger quand on est agité, quand notre esprit est embrouillé par des raisonnements charnels et que nous sommes entourés d’une multitude de personnes qui disent une chose et son contraire ?
Pour entendre la voix du Seigneur il faut aller dans le lieu secret, là où personne ne peut venir nous déranger et tende l’oreille pour percevoir le murmure de Dieu.
« Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra » Matthieu 6 :6.
Dans l’intimité de sa présence, il ne nous révélera pas nécessairement combien de temps l’épreuve va encore durer mais nous apprendrons beaucoup (voir ICI article L’épreuve, lieu secret de l’intimité]. Jésus nous ancrera en lui et nous rendra inébranlables. Il fera de nous de vrais disciples et des instruments utiles pour fortifier à notre tour ceux qui plus tard, traverseront des épreuves difficiles.
«Le Seigneur, l’Éternel, m’a donné une langue exercée, Pour que je sache soutenir par la parole celui qui est abattu ; Il éveille, chaque matin, il éveille mon oreille, Pour que j’écoute comme écoutent des disciples » Esaïe 50 : 4.
Il y une fin pour toutes choses, même pour les tribulations que nous traversons. Ne nous décourageons pas car toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu (Romains 8 :28). Quand Satan nous attaque, il espère nous faire abandonner la foi et nous amener ainsi à la perdition. Or il n’a pas compris que Dieu se sert justement de ces épreuves pour nous fortifier dans la foi. N’oublions jamais, au-delà de la résolution de nos problèmes terrestres, ce que Dieu veut par-dessus-tout c’est le salut de nos âmes.
«Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus Christ d’entre les morts, pour un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir, lequel vous est réservé dans les cieux, à vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps ! C’est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu’il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par divers épreuves, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus Christ apparaîtra, lui que vous aimez sans l’avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d’une joie ineffable et glorieuse, parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi » 1 Pierre 1 :3-9.
Prenez courage, persévérez par la foi et fortifiez-vous dans la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence.
Adèle Folliot
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